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Till there was only you. (malo)

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MessageSujet: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptyJeu 25 Juin - 14:16


@Malo Jenkins

Les tripes au bord des lèvres. Léo se prépare difficilement, face au miroir de sa jolie salle de bain, décorée avec goût. Ses mains qui tremblent ne l'aident pas vraiment à terminer de boutonner sa chemise blanche, tandis qu'il ne peut s'empêcher de penser à cette photographie, apparue si soudainement, sur les réseaux sociaux. Malo. Malo. Malo. Si seulement il savait à quel point il lui fait tourner la tête. Malo. Malo. Malo. Il aimerait tant pouvoir lui dire qu'il aime depuis qu'ils sont gosses. Qu'il a été con de le cacher toutes ces années. Qu'il aurait dû être plus fort. Qu'il aurait dû assumer, comme le beau brun l'a toujours fait, lui. « Fais chier. » Grogne Léo, tandis qu'il décide de remettre l'habillage à plus tard. Abandon soudain. Le trentenaire a finalement accepté cette invitation de la part de la famille Jenkins. Si Aurora n'est pas là, tout ira bien, n'est-ce pas ? Après tout, c'est elle qui a décidé de divorcer, lui, n'a rien dit, rien fait. Il ne s'est pas plaint non plus. Et il faut avouer que Léo n'a pas cherché à la rattraper. Voleur de bonheur. Il s'est soudainement rendu compte qu'il a dû blesser la jolie demoiselle un nombre incalculable de fois. Comme il le fait avec Malo aujourd'hui.

Les doigts qui agrippent soudainement le téléphone portable traînant dans la poche arrière de son jean et le voilà qui parcourt les derniers messages envoyés par son meilleur ami. Ce dernier mérite des explications, Léo le sait et pourtant, il n'a rien fait, rien répondu. Il fuit. Comme il l'a toujours fait. Incapable de prendre les choses en mains. Incapable d'assumer qu'il a toujours aimé les hommes, plus que les femmes. La peur au ventre. La gorge nouée. Léo sent les larmes monter. Grognement sourd faisant vibrer soudainement sa gorge, avant qu'il ne se passe de l'eau sur le visage. Ça va aller. Tout ira bien. Léo tente de se convaincre que les choses finiront pas s'arranger, tandis qu'il s'oblige cette fois à terminer de fermer cette maudite chemise. Il est beau Léo. Il en a conscience et pourtant, il n'a jamais trop usé de son charme pour obtenir ce qu'il désire. Néanmoins, aujourd'hui, il sait parfaitement ce qu'il veut, ce qu'il doit faire. Ce n'est pas ce qui rend les choses plus faciles. Il va devoir prendre sur lui, aujourd'hui. Et tenter de prendre à part ce type qui fait vibrer son corps depuis plus de quinze années maintenant.

Un pas devant l'autre, les mains tremblantes. Voiture garée sur le trottoir, dans un coin tranquille. Il n'a plus que quelques mètres à faire avant de rejoindre la demeure Jenkins. Dessert entre les mains, bouteille de champagne sous le coude, Léo s'arrête finalement devant le portail contre lequel il tape le digicode. Il fait comme chez lui. Parce qu'il se sent comme à la maison. Les Jenkins sont comme une deuxième famille à ses yeux, malgré le fait que tout ne se soit pas si bien passé avec leurs filles, les deux personnes âgées semblent ne pas lui en tenir rigueur. « Bonjour, tu vas bien? » Demande-t-il avec politesse en arrivant dans la cuisine, embrassant avec douceur la mère de Malo, souriant avec tendresse. Léo, il essaie de ne pas montrer qu'il est effrayé à l'idée de se retrouver confronter à l'homme qu'il aime depuis toujours. Il prend sur lui. Il souffle, puis hoche de la tête quand on lui dit que les garons sont déjà installés dans le jardin. Très bien. Longue inspiration douloureuse et voilà que le beau châtain rejoint l'autre côté de la jolie maison, les mains moites.

Son regard cherche aussitôt à capter celui de Malo. Il essaie de s'excuser silencieusement, avant que le père de ce dernier ne vienne le prendre dans ses bras. « Oui, oui. Ça va, et toi ? Tu as bonne mine dis donc ! J'espère être aussi beau à ton âge! » Taquine Léo, comme à son habitude, à l'aide de ce sourire forcé. Il n'est pas à l'aise. Il serait presque sur le point de prendre ses jambes à son cou et pourtant, il va devoir tenir. Ne rien laisser paraître. Ne pas éveiller les soupçons. Léo enjambe un câble traînant au sol, avant de venir prendre Malo dans ses bras à son tour. Le cœur qui tambourine contre ses tempes. Le corps qui frissonne à son contact. Léo soupire d'aise, sans prendre la peine d'essayer de se retenir. Puis, il murmure ; « Faut qu'on parle … après … s'il te plaît, ne t'énerve pas. » Il tente de calmer le jeu d'entrée avant de s'asseoir à côté de celui qui semble le mettre dans tous ses états. Ce repas risque d'être long et désagréable pour eux deux.  

cobain.
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MessageSujet: Re: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptyVen 26 Juin - 11:50


@Leo Fitzgerald

Tel un lion en cage, Malo fait les cent pas, tournant en rond dans son appartement, en attendant l’heure de se rendre pour le dîner chez ses parents. Réveillé depuis l’aube, il a eu le temps de se préparer et de se changer au moins déjà bien cinq fois. Il veut être beau pour Leo, il sait que ses parents ‘l'ont invité aussi. Il fait partie de la famille depuis tellement longtemps, bien avant même qu’il ne se mette en couple avec Aurora et qu’il l’épouse. Les deux garçons étaient tellement inséparables, que les Jenkins ont très vite “adopté” et l’ont rapidement considéré comme un fils. Pour Malo c’est très différent, il l’a aimé dès le départ, sans vraiment le comprendre tout de suite, mais il a réalisé assez vite qu’il en était amoureux. Malo sait depuis longtemps qu’il préfère les hommes et Leo a été le premier dont il est tombé amoureux. Jusqu’à ce qu’il se fasse une raison quand ce dernier est sorti puis s’est marié avec sa petite sœur. Le trentenaire avait réussi à tourner la page, enfin qu’il croyait, il s’en donnait l’illusion tout au moins, jusqu’à la semaine précédente et ce baiser inespéré échanger entre eux. Nouvel espoir pour Malo. Espoir trop rapidement déçu, Leo fui depuis ce jour, ignorant chacune de ses tentatives pour le joindre. Le prof ne sait plus quoi penser de tout ça, et même s’il attend de revoir son meilleur ami avec impatience, il angoisse de cette rencontre, surtout qu’elle va se passer chez ses parents. Heureusement qu’Aurora ne sera pas là. Mais d’ailleurs, ça aussi, ça l’a intrigué, pourquoi faire un barbecue avec uniquement un de leurs trois enfants et leur futur ex gendre ?

Les nerfs à fleur de peau, la peur de perdre l’une des personnes les plus importantes de sa vie, Malo se pose sur le balcon de sa chambre, assis à même le béton s’allumant une cigarette pour tenter de se calmer. Il ne fume que rarement le brun, mais ça lui arrive, justement dans des cas comme celui-là, où il se retrouve dans un état de stress qu’il a bien du mal à gérer. Finalement, après avoir terminé sa clope qu’il écrase et pose dans le cendrier, Malo décide d’y aller déjà. Il sera bien trop en avance, mais rester là, seul, à se torturer l’esprit ne va pas l’aider et au moins, chez ses parents, il pourra aider sa mère à préparer, ça lui occupera un tant soit peu l’esprit.

Tout est prêt, enfin presque. Madame Jenkins ayant insisté pour terminer seule. Malo, lui, est tranquillement installé au salon de jardin, à discuter avec son père, boulot pour ne pas changer. Le fait d’exercer le même métier, un métier qui les passionne tous les deux, ça facilite les conversations, même si le reste de la famille en a parfois un peu marre. Il est de dos, mais il sent sa présence, son palpitant qui accélère dans sa poitrine, au bord de l’explosion. Le patriarche se lève le premier, Malo essaie de prendre sur lui pour ne rien montrer du fait qu’il a été vraiment blessé par l’attitude de son meilleur ami, plus pour que ses parents qui ignore tout de ce qu’il s’est passé entre eux la semaine passée, ne devine quoi que ce soit, qu’autre chose. Il finit par se lever à son tour, et lorsqu’il aperçoit Leo, son cœur rate un battement. *Bordel ce qu’il est beau.* Qu’il pense, se retenant de ne faire aucun commentaire à voix haute. Malo ne peut cependant pas s’empêcher de sourire à la manière dont Leo sait flatter et taquiner à la fois son paternel.

L’étreinte tant attendue et tant redoutée à la fois. Ses muscles sont tendus, mais son corps ne peut s’empêcher de frissonner au contact de Leo, qu’il sert peut-être un poil trop fort, un poil trop longuement contre lui, comme s’il avait peur que cela ne se reproduise plus jamais. « J’y compte bien. » Malo lui répond peut-être un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu le faire. Oui, clairement il lui doit des explications, ça le rend dingue le brin de ne pas comprendre, il se sent perdu, plus encore qu’il pensait ne plus avoir de sentiment pour Leo, et qu’il s’est rendu compte que ce n’était pas du tout le cas. Le pire, c’est que si à l’époque il était prêt à tenter quelque chose avec lui, aujourd’hui, il a peur que ses sentiments viennent gâcher ce qu’il reste de leur amitié. Malo se rassoit, le cœur lourd. Avoir Leo assis juste à ses côtés est presque un supplice dans l’immédiat. Il sent que le repas va leur paraître long, très long. Le trentenaire essaie malgré tout de faire bonne figure, d’agir comme si de rien était tout au long du repas, comme il a toujours su si bien le faire, quand Leo était là, avec Aurora, tout au long de ses années. « Tu m’as blessé Leo. Même pas un message. J’ai fait quelque chose de mal ? » Profite-t-il de lui dire, se penchant vers son visage, le temps d’une absence de ses parents, partis débarrasser et chercher la suite du repas. Oui, Malo s’est remis en cause durant cette longue semaine, où il n’a fait que penser à Leo, sans nouvelle de lui.  

cobain.
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MessageSujet: Re: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptyVen 26 Juin - 13:08


@Malo Jenkins

Leo, il a le cœur en vrac quand il arrive dans le jardin de la famille Jenkins. Son palpitant s'affole, lui hurle de prendre ses jambes à son cou, pour disparaître de la circulation. Il pourrait le faire. Agir comme un lâche, comme il l'a toujours fait. Ignorer ses sentiments pour Malo, c'est ce qu'il a toujours fait après tout. Gamin inquiet à l'idée d'être persécuté. Adolescent ne voulant pas devenir le mouton noir de sa famille. Pourtant, aujourd'hui, Leo sait que ses parents, ses amis auraient tous accepter ses préférences sexuelles. Personne n'aurait jamais rien dit vis à vis de cela. Encore moins le principal concerné. Malo. Malo. Malo. S'il avait pu faire un geste, ne serait-ce que minime dans sa direction durant les dernières années, peut-être que les choses seraient différentes aujourd'hui. La peur de le perdre. De briser cette amitié si importante pour le beau châtain. Quitte à choisir, il préférait avoir le grand brun à ses côtés en tant qu simple ami, plutôt que de prendre le risque de le voir disparaître de sa vie à tout jamais. Il a finit par craquer, néanmoins. Baiser furtif, où la flamme ardente du désir a rapidement pris le dessus. Baiser l'ayant fait fuir sans qu'il n'ose adresser le moindre mot à Malo. Tel un vrai connard, il s'est enfermé chez lui, sans jamais prendre la peine de répondre à ses appels. Encore moins à ses textos.

Il a peur Leo. Il tremble comme une feuille. Le cœur qui s'égosille, qui cherche à ce que leurs corps entrent en contact. Et c'est ce qu'il se passe, soudainement. Accolade fraternelle. Amicale. Amoureuse peut-être ? La manière dont le brun le serre contre lui, lui tire un long soupire d'aise. Il pourrait rester ainsi, des heures durant sans avoir à se plaindre. Son odeur sucrée qui vient chatouiller ses narines lui donne envie de s'accrocher à Malo comme à une bouée de sauvetage en pleine tempête au beau milieu de l'océan. Comme si sa vie en dépendait. Murmure qui s'évanouit contre la peau du cou du plus âgé. Réponse froide. Sèche. Qui fait se tendre le directeur de concession. Il n'aurait peut-être pas dû venir. Est-ce que Malo lui en veut d'avoir fait une telle chose, vis à vis de sa sœur ? Tant de questions qui l'assaillent. Le doute reste particulièrement piquant, dans son esprit volage. Pensées pessimistes qui l'empêchent de trop sourire, Leo garde tout de même son masque souriant, illuminant ainsi, son joli minois.

Finalement, le trentenaire s'installe à table, tout en remerciant une nouvelle fois, les parents Jenkins de l'avoir invité. Ils ne savent pas à quel point c'était important pour Leo, de se retrouver avec un couteau sous la gorge. Obligation de venir à ce premier repas d'été. Une tradition depuis tellement d'années. Comment aurait-il pu refuser ? Le repas qui s'entame entre les conversations animées. Leo tente de paraître détendu, du mieux qu'il le peut. Pour autant, la présence de Malo, si près de lui, le rend fébrile. Mains moites. Cœur qui s'emballe lorsque les deux personnages âgés retournent à l'intérieur pour aller chercher le plat principal après une entrée délicieuse aux épices faisant voyager les papilles. Malo qui se remet à lui parler et Leo qui grimace en l'entendant, ne pouvant s'empêcher de plonger son regard dans celui du beau brun. Il est beau Malo. Il l'a toujours été. Il pourrait se perdre dans ce regard. S'y accrocher toute la journée. Hésitation fulgurante. Le châtain lui appuie quelque peu sur le torse pour l'éloigner de lui. Trop prêt. Trop tentant.

Il se mordille la lèvre inférieure un instant, secouant un peu de la tête, comme pour se redonner contenance. Savoir qu'il a pu le blessé ne lui plaît pas, mais qu'aurait-il pu faire de mieux ? Lui balancer ses sentiments par message comme un collégien sans courage ? Il ne pouvait clairement pas faire une telle chose. « Non. Non, Malo. T'as rien fait de mal. Excuse-moi si je -  » Commence Leo, sans avoir le temps de terminer sa phrase, car déjà, la mère de son amie revient, posant les assiettes en face d'eux. « Merci, ça sent divinement bon. » Avoue le châtain dans un sourire tendre, sa jambe droite bougeant nerveusement, mais discrètement sous la grande table de jardin. Quelques bouchées le faisant frémir d'appréciation. Décidément, madame Jenkins est certainement la meilleure cuisinière qu'il n'ait jamais connu. Réponses à des questions rapides. Leo remarque assez facilement que le sujet Aurora est évité soigneusement par tout le monde et cela le rassure. Il peut ainsi passer un moment tranquille, avant qu'il ne se lève soudainement. « On va aller chercher le dessert et débarrasser, vous en avez déjà assez fait et pas de mais! » Se précipite soudainement Léo. Parce qu'il a besoin de toucher deux mots à Malo, même s'il sait qu'ils n'auront pas le temps de tout se dire. Il ne tient plus. Il a besoin de l'entendre. Même si c'est pour lui dire des paroles blessantes. « Malo, tu viens? » Il lui lance un bref regard avant de se lever, récupérant les assiettes vides de chaque personne assise à la table, avant de s'enfoncer à l'intérieur de la jolie maison. Quelques pas jusqu'à la cuisine, plus loin et voilà que le châtain se tourne vers son meilleur ami, la boule au ventre. Il ne sait pas quoi dire, ni quoi faire. Par quoi commencer ? « Je ne voulais pas te blesser, Malo. J'ai juste … Je sais pas pourquoi je t'ai embrassé. » Il grimace, passant une main nerveuse dans ses cheveux. Menteur. Fuyard. « Est-ce que ça comptait pour toi ? Je pensais pas que t'y répondrai ... » Leo n'ose pas prendre les choses en mains, ou du moins, avouer qu'il en crevait d'envie. Qu'il aurait dû faire ça depuis tellement longtemps qu'il a été soulagé, quand Malo ne l'a pas repoussé.  

cobain.
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MessageSujet: Re: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptySam 27 Juin - 13:05


@Leo Fitzgerald

Cette envie qui le consume lorsqu’il l’aperçoit, là, si beau, si élégant, de le prendre et le serrer fort dans ses bras, de gouter à nouveau, ardemment, à la douceur de ses lèvres. Mais pas là, pas comme ça, pas maintenant devant ses parents. Malo doit se ressaisir. Ce simple baiser échangé la semaine passée à bouleverser tout ce en quoi il croyait, mais au fond de lui, il sait aussi qu’il ne devrait pas se faire trop d’illusion, trop d’espoir. Preuve en est, une semaine, une fichue semaine entière sans aucune nouvelle de lui, de son meilleur ami. Leo, se prénom qui fait vibrer son corps et tambouriner son cœur chaque fois qu’il l’entend.  

Tension palpable entre les deux garçons. Repas étrange en présence des parents Jenkins. Occasion enfin de le revoir, de lui parler, d’espérer des explications. Discussion compliquée à avoir à table. L’ainé Jenkins ne résiste pas au besoin de lui dire qu’il l’a blessé, sans vraiment avoir le temps de lui dire pourquoi, ni d’avoir la réponse à sa question. L’absence parentale fut trop brève pour avoir une réelle conversation. Le peu que Leo a pu lui répondre à cependant eu le don de rassurer le brun, il n’a rien fait de mal, c’est déjà ça. « Merci maman. Tu es vraiment une cuisinière hors pair. » Malo ne se débrouille pas mal non plus, côté cuisine, grâce à sa mère justement, mais rien ne vaudra jamais la cuisine de sa maman. Pendant le repas, les discussions sont légères, les sujets qui fâchent sont évités, et le moment se passe finalement dans la sérénité. Malo en oublierait presque la tension qui règne entre lui et Leo. Jusqu’à ce que son meilleur ami prenne les devants en l’incitant à le rejoindre pour s’occuper de la suite du repas. « J'arrive. » Le brun hoche la tête et se lève aidant Leo à débarrasser. Malo se sent fébrile en entrant dans la maison à la suite de celui qui fait battre son cœur depuis près de vingt ans.

S’il a de l’aplomb dans son métier et en général une assez grande confiance en lui-même, là, tout de suite, face à son meilleur ami, Malo n’en mène pas large. Il pensait tellement avoir tourner la page de ses sentiments pour lui, que le baiser de la semaine passée l’a réellement perturbé, lui a fait prendre conscience qu’il ne faisait que de se voiler la face. Mais ce qui l’a le plus perturbé et surtout blessé, ce n’est pas le geste, c’est l’absence de nouvelle juste après. Ce qu’il ne manque pas de dire à Leo après que ce dernier essaie de s’expliquer maladroitement. A vrai dire, une des phrases de son meilleur ami lui fait plus de mal que de bien et Malo, qui a ce côté assez impulsif réagi au quart de tour, vexé. « C'est pas le fait que tu m’as embrassé le problème Leo, c’est le fait que tu as fui après, tu m’as ignoré et c’est ça qui m’a blessé. » Le directeur d’école inspire profondément pour essayer de se calmer, posant la vaisselle qu’il a entre les mains dans l’évier, fuyant le regard de Leo. Indirectement, il vient de lui dire que oui, ça comptait pour lui, mais il est incapable de le dire ouvertement cette fois. Il a peur d’être plus blessé encore, son cœur ne s’est jamais vraiment remis de l’idée qu’ils ne pourraient jamais être ensemble. Malo craint qu’en avouant à son meilleur ami qu’il attendait ça depuis toujours, il le fasse fuir une nouvelle fois. Malo craint de perdre définitivement son meilleur ami en lui avouant ses sentiments, et ça, c’est totalement inconcevable pour lui. Il préfère l’avoir comme meilleur ami, toute sa vie, et refouler ses sentiments s’il le faut, comme il l’a toujours fait, que de ne plus du tout avoir Leo près de lui. « OK. Tu ne sais pas ce qu’il t’a pris, et il n’y a pas de quoi en faire un plat. Tu as eu un moment de faiblesse, t’es pas bien à cause du divorce je comprends. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi tu m’as évité comme ça toute la semaine. Et combien de temps tu m’aurais esquivé s’il n’y avait pas eu ce repas ? » C’est ça qui le turlupine le plus. Il est assez agressif dans le ton de sa voix, ça laisse transparaitre surtout, plus que la colère, la déception. C’est pas vrai qu’il n’y a pas de quoi en faire un plat, ce baiser, c’était loin d’être anodin pour lui, d’ailleurs, Leo a bien remarqué qu’il y avait répondu. Et là, tout de suite, malgré la tension entre eux, Malo qui a replongé ses yeux dans ceux de celui qu’il considère comme l’homme de sa vie sans jamais le lui avoir dit, le dévore du regard. Bordel, ce qu’il est trop sexy, comment lui résister ? Il meurt d’envie de goûter à nouveau à ses lèvres. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, sans y réfléchir, et sans s’en rendre compte, Malo irrémédiablement attiré par Leo, se rapproche de lui, mais se stop net en réalisant ce qu’il est en train de faire et ce qu’il s’apprête. Il se détourne au dernier moment, vers le réfrigérateur, pour faire mine d’aller en sortir le dessert.   

cobain.
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MessageSujet: Re: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptySam 27 Juin - 20:34


@Malo Jenkins

Il s'impatiente un peu, Leo. L'envie de parler avec Malo se fait de plus en plus pressante, mais il ne peut malheureusement rien montrer. Faire scandale au sein de la famille Jenkins semble bien loin de ce qu'il désire faire, après tout. Il les apprécie bien trop, tous autant qu'ils sont, pour se permettre de créer des histoires. Et pourtant, avec ce baiser, il devait bien s'attendre à trouver des problèmes plus gros que lui, le con. « Je t'attends. » Murmure qui fend l'air, alors que le beau châtain s'empresse de débarrasser, les mains quelque peu tremblante. Il espère simplement que les deux personnes âgées ne remarqueront pas sa gêne, son malaise et son anxiété. Tant de sentiments que le directeur de concession déteste. Malo le met dans tous ses états et il espère que ce dernier saura lui faire un signe. Et s'il décide de le cogner vis à vis d'Aurora ? Leo grimace en y pensant, le ventre au bord des lèvres. Mains moites, le trentenaire renverse presque une assiette sur le sol, mais la rattrape au dernier moment d'un geste habile. Suivit de près par Malo, il s'inquiète. Leo est pourtant bien plus courageux que cela, d'habitude, mais jamais ô grand jamais il n'a eu aussi peur de perdre son meilleur ami. Incapable d'assumer ses gestes, ses sentiments, Leo tente de comprendre ce qu'il peut bien se passer dans l'esprit du beau brun.

Maladresse dans les mots, regard fuyant les beaux yeux du plus âgé. Il aurait aimé ne pas le blesser, mais Leo, il a toujours été un peu lâche sur les bords. Incapable d'assumer son homosexualité, il s'est marié avec la sœur de l'homme qu'il aime, sous prétexte qu'elle lui ressemblait. Quelques traits de visage qui lui rappelait celui qu'il ne pouvait pas avoir ; celui qu'il n'osait pas attraper en plein vol. Leo passe une main dans ses cheveux, nerveux. « Je ne voulais pas te blesser. » Il répète, comme pour essayer de s'en convaincre lui-même. Pourtant, il en a conscience. En agissant ainsi, il ne pouvait que le blesser. Malo aime les hommes. Serait-ce possible qu'il puisse avoir des sentiments pour lui ? Le châtain se pince l'avant bras discrètement pour retirer cette idée de son esprit. Il le saurait, si c'était le cas, Leo en est certain. Malo n'aurait pas pu lui cacher cela durant tant d'années. C'est impossible. Même vis à vis d'Aurora. Quelqu'un l'aurait forcément su avant de cracher le morceau. Maladroitement ou non, bien-sûr.

Près de lui et pourtant si loin en même temps, Leo se décompose sur place. Il n'y a pas de quoi en faire tout un plat. Cette fois-ci, il est celui qui se trouve être blessé par les paroles de Malo. Le cœur qui s'émiette douloureusement. Il reste immobile, Leo. Il ne veut pas amorcer le moindre geste dans la direction de celui qui fait battre son cœur. Incapable de prendre les choses en mains. Trop lâche pour se jeter à l'eau. Leo se détend, l'espace de quelques secondes, lorsqu'il croit voir la faille. Malo qui s'approche de lui. Un peu plus. Toujours plus. Avant de finalement se tourner sur le côté pour ouvrir le réfrigérateur. Grimace discrète. « Arrête. Ça n'avait rien à voir avec le divorce. Ce baiser … J'y avais déjà pensé. » Il tente, maladroitement, sa voix s'éteignant sur la fin, devenant presque un soupire. Pas sûr que Malo comprenne la fin de cette phrase. Peu importe. Leo serre les poings, fronçant les sourcils. « J'en sais rien. Un moment, je pense. J'avais peur que tu m'éclates la tronche. Je sais que t'aimes les hommes. Ça n'a jamais été un problème entre nous. Mais moi ? On est ami, j'suis certain que tu m'as jamais vu de cette manière. » Commence-t-il, essayant de ne pas tourner les choses en sa défaveur. Blesser Malo encore une fois ? Ça jamais. Du moins, c'est ce qu'il se dit. «  Pourquoi t'es aussi agressif ? Je pensais que t'allais m'en vouloir de t'avoir embrassé. T'y as répondu. » Il relance le sujet, cherche à capter son regard. Ils n'ont pas beaucoup de temps et déjà Leo récupère les assiettes pour servir le dessert, soufflant fort.  

cobain.
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MessageSujet: Re: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptyDim 28 Juin - 3:37


@Leo Fitzgerald

Pourquoi cela doit être si compliqué ? Malo aimerait pouvoir simplement prendre son meilleur ami dans ses bras, le serrer fort contre sa poitrine et lui dire simplement qu’il l’aime. Seulement ce n’est pas aussi simple, jusqu’à il y a peu, le brun était persuadé que Leo était hétéro, qu’il n’avait absolument aucune chance avec lui. Malo avait tourné la page, enfin, il s’en était persuadé. Force est de constater qu’il n’est plus sûr de rien désormais. La seule chose qu’il sait pour sûr, c’est que ce baiser lui a plu, qu’il n’a en réalité jamais cessé d’aimer Leo et que ce dernier a fui et l’a évité depuis ce moment-là, ce qui l’a particulièrement blessé. Il aurait compris s’il n’y avait pas répondu, ça aurait pu mettre le châtain mal à l’aise, mais là, ce n’est pas le cas, Malo y a répondu, il y a répondu car cela faisait presque vingt années qu’il attendait ça. “C’est raté” C’est plus fort que lui, il n’arrive pas à ne pas lui faire sentir que oui, il est profondément blessé. Peut-être cherche-t-il à se protéger d’une plus grande déception encore ?

Le directeur d’école ignore comment il a fait pour cacher son attirance et ses sentiments pour son meilleur ami aussi bien, personne ne semble jamais s’être douter de rien, spécialement le principal concerné. Au vu de la question, du fait qu’il ne pensait pas qu’il y répondrait, il n'a clairement jamais rien vu. Alors Malo, au vu de la réaction de fuite de Leo, il a mis ce baiser sur le compte du divorce, du fait que son meilleur ami se sentait probablement perdu suite à la séparation d’avec Aurora et que sa présence, son réconfort l’ont fait déraper sans le vouloir. Bien sûr que le trentenaire espère que ce n’est pas que ça. Bien sûr qu’il espère que ce baiser signifie bien plus aux yeux de l’homme qu’il aime. Que peut-être, est-ce là le signe que ses sentiments puissent être partagés. Sa réponse, un espoir, son cœur qui s’arrête de battre l’espace d’une seconde. Cette fin de phrase qui s’évanouie sur ses lèvres, Malo n’a pas compris. *Ce baiser quoi ?* Se demande-t-il. Pas le temps de faire répéter Leo qui déjà repart dans ses explications et le brun reste un peu abasourdit par la crainte qu’il a pu avoir le concernant. “Détrompe-toi.” Murmure-t-il à peine à la fin de sa phrase et cette affirmation complètement erronée. Il l'a toujours envisagé de cette manière. Mais comment pourrait-il le deviner, quand Malo a si bien caché toutes ces années, ce qu’il ressentait à son égard. “Jamais je ne pourrais te faire de mal Leo, tu le sais, ça non ? Sous aucun prétexte.” Oui, il arrive à l’ainé d’être parfois un peu impulsif pour certaine chose, mais jamais ô grand jamais, il serait capable de s’en prendre à son âme-sœur. S’en prendre à Leo, reviendrait à se blesser lui-même.  

Les desserts sont prêts, Malo sait qu’ils ne vont pas pouvoir éterniser cette discussion encore bien longtemps, mais il se doit de répondre à Leo. Une profonde inspiration et un profond soupire plus tard, le brun se lance dans sa réponse qu’il n’avait bien entendu, absolument pas préparée. Ses mains sont moites, le rythme de son palpitant s’accélère, il repose ce qu’il tient entre les mains fébriles, prenant son courage à deux mains, pour faire face à l’homme de sa vie, se rapprocher de lui, vraiment et soutenir son regard. Ce si beau regard dans lequel il est capable de se perdre. “Je ne t’en ai pas voulu une seule seconde pour ça Leo. Je t’en ai voulu d’avoir fui après, de m’avoir ignoré alors que j’y avais répondu.” Encore un pas vers lui. Son cœur au bord de l’explosion. Plus que quelques centimètres pour les séparer. “Oui j’y ai répondu. J’y ai répondu parce que je le voulais.” Voilà, c’est dit. Cet aveu le soulage, lui ôte un poids que trop longtemps il a porté, à mettre en sourdine ses sentiments, au profit du bonheur de sa petite sœur et de son meilleur ami.  

Près, trop près, beaucoup trop près. Sur le point de l’embrasser, de réitérer ce baiser, de lui prouver qu’il le voulait vraiment, de sceller leurs lèvres, comme une promesse. “Les garçons, tout va bien ?” Une voix féminine se fait entendre au loin, provenant du jardin. “On arrive maman !” Madame Jenkins qui s’inquiète de ne pas voir son fils et son gendre revenir. Malo tente de reprendre contenance après ce moment de vulnérabilité. Il se saisit du dessert, laissant à Leo le soin de prendre les assiettes propres. “Je pense que cette discussion est loin d’être finie. Mais en privé cette fois.” Lui dit-il, l’air de rien en avançant dans le jardin. Clairement, là, ça va être compliqué de poursuivre, mais ils ne peuvent pas non plus en rester là, pas comme ça. Tellement encore de non-dits. L’ainé Jenkins ignore où ça va les mener, ça lui fait peur. La dernière chose qu’il souhaite, c’est bousiller son amitié avec Leo. Mais cette discussion doit avoir lieu, impossible autrement, avec ce qu’ils viennent de se dire.   

cobain.
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MessageSujet: Re: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptyDim 28 Juin - 17:41


@Malo Jenkins

Tentation pure et dure. Malo n'a encore aucune idée d'à quel point il le rend fébrile. Faible. À fleur de peau. Non. Il ne sait rien de toutes ces années de silence, à l'aimer secrètement, à espérer le voir esquisser le moindre geste en sa direction. Amitié bien trop sacrée pour que Leo n'ose faire le premier pas. La peur de perdre cet être qui lui est si cher. Il préférait être son ami, plutôt que de le perdre. Et pourtant, il y a une semaine, le châtain a certainement fait la plus belle bêtise de toute sa vie. Baiser échangé. Au départ volé. Mais pour lequel, Malo a répondu avec autant de ferveur que lui. Sans comprendre, sans chercher la moindre explication, Leo a fuit. Lâche. Sans courage. Il regrette. Il n'en dort pas la nuit. Et pourtant … oh oui, pourtant, même en ce jour, alors que son meilleur ami se tient devant lui, le directeur de concession est incapable de prendre son courage à deux mains pour lui balancer tout son amour au visage. Peur d'être repoussé. D'être insulté. Incapable de savoir quoi faire. Quel pourrait être le bon choix ? Et Aurora, que pourrait-elle penser de tout cela ? Sous-entendus désagréables quelques jours avant cette demande de divorce soudaine. Il a eu peur, Leo, que la jolie brune balance tout à Malo. Mais il semblerait qu'elle n'ait rien dit. Profond respect pour cette jeune femme, qui ne semble pas lui vouloir du mal, malgré tout.Phrases qui s'évanouissent sans être dites. Les mots qui restent en suspend dans son esprit torturé. Il attend, Leo. Tel un gamin apeuré. Il ne comprend pas. Après tout,il est fils unique, mais s'il avait une petite sœur et que son mari lui faisait du rentre dedans, il aurait certainement du mal à se le voir en peinture après cela. L'impression de tromper Aurora. De tromper tout le monde. Alors qu'il n'a jamais rien fait de mal. Leo lui a toujours été fidèle malgré tout. Malgré ce véritable amour caché aux yeux de tous. Même aux yeux du principal concerné. « Je sais, Malo. J'te connais. » Et pourtant, il a toujours l'impression qu'il va lui en coller une d'un moment à un autre. Certainement qu'il se voile la face, le Leo. Incapable de voir les signaux que lui envoient le beau brun. Malo. Ce prénom qui résonnent en son corps, jusqu'à son âme. Faisant vibrer chaque parcelle de peau, chaque fois qu'ils se touchent, s'enlacent. Il lui fait soudainement face, Malo et son cœur loupe un battement lorsque son regard accroche le sien. Embrasse-moi. Il se laisse à penser une telle chose, l'espace de quelques secondes, avant de se reprendre.

Tendu, crispé, les muscles contractés par l'anxiété grandissante, l'héritier Fitzgerald tente tant bien que mal de garder le contrôle de ses pensées. Au bord du gouffre ; le beau châtain serait presque prêt à lui sauter dessus pour l'embrasser avec détermination. Pour avoir Malo rien qu'à lui. Pour devenir le centre de toute son attention. Mais ne l'est-il pas déjà ? Leo préfère se dire que non. Parce qu'il le voulait. « Tu le voulais ? Attend. Malo. Je comprends pas. » Bien-sûr que si, qu'il comprend, mais il désire que son meilleur ami soit clair. Impossible pour eux de plonger la tête la première dans des aveux pouvant mettre en péril leur amitié de toujours. Soudainement trop près de lui, Leo hésite un instant à le repousser. Pourtant, quand il remarque que Malo se penche en sa direction, Leo décide de ne pas s'échapper, cette fois. Baiser attendu. Qui ne vient pourtant pas. Moment solennel écourté par la douce voix de la mère Jenkins. Grimace venant déformer son visage, tandis que Malo s'éloigne soudainement. Ne pars pas. Leo suit son ami du regard, dépité. Allait-il réellement passer à l'action ? Réitérer ce baiser lointain ? Si lointain que Leo pourrait penser qu'il ne s'agissait là que d'un mirage. Finalement, Leo ne répond rien, attrapant alors les assiettes à dessert en porcelaine. Il a toujours été impressionné par cette collection magnifique et se rappelle encore de l'air affolé de madame Jenkins lorsqu'Aurora a brisé l'une de ses merveilleuses tasses pendant qu'ils chahutaient dans la cuisine. Il y a neuf années de cela. Souvenirs, souvenirs. Cette maison est remplie de bonnes ondes pour le châtain. « Je suis de ton avis. Je ne fuirai pas. » Répond-il simplement, avec une certaine douceur dans le ton de sa voix. Il ne lui en veut pas. Il ne fuira pas. Pas cette fois. Pas aujourd'hui. Pas alors qu'il a appris avoir blessé cet homme qu'il désire plus que tout voir heureux. Même si ce n'est pas avec lui. Retrouvant son sourire et sa joie de vivre pour la fin du repas, Leo pose les assiettes devant chaque personne assise à table, avant de laisser à Malo, le soin de les servir. Fin de repas désagréable. La discussion semble lui avoir couper l'appétit. Pourtant, Leo termine son dessert sans broncher, dans un silence quelque peu gênant. Il n'ose plus regarder Malo, se disant qu'il pourrait décider, lui, de partir à tout instant.

Madame Jenkins et son mari se lèvent finalement pour terminer de débarrasser, laissant alors les garçons seuls face à leurs démons. Et finalement, Leo se tourne vers Malo, le fixant de son regard attristé. « Viens faire un tour, on trouvera une excuse. » Il lui attrape l'avant bras sans prendre de pincettes. Autant jouer les courageux, pour une fois, même si la peur pourraient le figer sur place à tout instant. Il ne le lâche pas, alors que ses jambes les attirent un peu plus loin, de l'autre côté de la demeure, près de la porte du garage, finissant par lâcher le beau brun. « Putain Malo. J'ai pas envie d'foutre notre amitié en l'air. » Il serre les dents, les poings, donnant un coup de pied dans un cailloux près de sa chaussure. « Tu fais chier. » Il renchérit, paniquant de nouveau. Courage qui s'envole, qui se brise en éclats, avant que Leo ne supplie son meilleur ami du regard. « M'déteste pas. » Finalement, il regarde autour d'eux. Coin reculé. Il n'a pas choisit de venir ici par hasard. Personne, pas même un voisin ne pourrait les voir ici. Alors, Leo se rapproche pour embrasser le beau brun, plaquant ses lèvres contre les siennes avant même qu'il n'ait eu le temps de lui répondre. Il ne sait pas ce qu'il fait, ni pourquoi il prend ce risque. L'amour nous fait parfois faire des choix difficiles.  

cobain.
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MessageSujet: Re: Till there was only you. (malo) Till there was only you. (malo) EmptyMar 28 Juil - 17:14


@Leo Fitzgerald

Quelle tentation de l’avoir si près, trop près, cette envie de sceller leurs lèvres à nouveau qui le consume depuis cette première fois. Bien sûr qu’il le voulait aussi Malo, il le voulait depuis leur première rencontre. Leo sera toujours l’homme de sa vie, il l’a dans la peau, même lorsqu’il pensait qu’il avait su tourner la page, qu’il s’était fait une raison. Voir son meilleur ami et sa petite sœur adorée, heureux ensemble, ça lui a brisé le cœur, mais ça lui a permis d’avancer, de se faire à l’idée que son meilleur ami ne resterait que son meilleur ami, qu’il était irrémédiablement hétéro. Puis, la semaine dernière avait bouleversé toutes ses convictions. Désormais le directeur d’école n’est plus sûr de rien, enfin si, il est sûr d’une chose, c’est que ses sentiments pour Leo ne sont en réalité jamais partis, il avait juste réussi à les mettre en sourdine pour ne pas souffrir plus encore. Il sait que ce baiser, bien qu’il l’ait surpris, lui a plu et il ne rêve que de recommencer depuis. Seulement avec Leo qui l’évite depuis, c’était compliqué d’en discuter avec le principal intéressé. Bien qu’étrange, finalement, ce repas “en famille” est le bienvenu. Ça lui permet au moins de confronter son meilleur ami sans qu’il ne puisse cette fois, esquiver de lui faire face. Après l’aveu, Malo était à deux doigts de céder à la tentation des lèvres exquises de Leo, mais la voix de madame Jenkins les rappelant à l’ordre, rompt le charme. Impossible pour lui d’en rester là et il le lui fait savoir, qu’ils devront continuer cette discussion, ce à quoi, le châtain répond par la positive.

La fin de repas est d’autant plus frustrante pour Malo, qui garde cette sensation d’inachevé en lui. Sans compter le trouble, la gêne, devant ses parents, par rapport à Leo, qu’il sent tendu juste à côté de lui. Il n’ose même plus le regarder, de crainte que les deux plus âgés comprennent ce qui se trame. En temps normal il se ficherait bien du regard de ses parents, ils sont au courant de son homosexualité, il ne s’en est jamais caché. Ceci dit, là c’est différent, Leo fait partie de la famille, il était pendant des années avec sa sœur, il n’est même pas encore officiellement divorcé d’Aurora, alors ce serait probablement mal perçu par les parents Jenkins. Sans compter que pour le moment, il ne sait même pas vraiment s’il y a quelque chose à assumer ou non. Dès que ses parents ont le dos tourné, Malo se laisse surprendre par l’initiative de Leo, le suivant sans protester, il n’attendait que ça et ne demande pas mieux. “Je te suis.” Un sourire se dessine sur le visage du brun, en se rendant compte de l’endroit où il l’emmène, le seul endroit autour de la maison discret, où il n’y a aucun vis-à-vis. “Je n’en ai pas envie non plus.” C’est bien une chose qu’il ne supporterait pas, perdre Leo, ne plus l’avoir dans sa vie, quel que soit leur lien. Il a besoin de Leo près de lui, même si ce n’est qu’en meilleur ami pour le restant de sa vie. Le directeur d’école sursaute quand le châtain ultra tendu, shoot dans un cailloux. Il s’attendrait presque à un coup de poing dans la figure, en voyant ses poings serrés, pour quelle raison, il ne sait pas trop, peut-être avoir failli l’embrasser un peu plus tôt. Sans avoir le temps de lui dire qu’il ne pourrait jamais le détester, au lieu de son poing en plein visage, se sont ses lèvres qui se plaquent contre les siennes. Un gémissement de surprise s’échappe de celles de Malo, qui par réflexe agrippe ses mains aux hanches de son meilleur ami, attirant son corps contre le sien, répondant cette fois, sans attendre au baiser. Le trentenaire ne réfléchit pas, il le fait durer, le prolonge jusqu’à chercher l’accès à sa bouche, venant faire danser leurs langues ensemble. Ses yeux se ferment, oubliant ce qui les entoure, profitant de chaque seconde de ce moment, au cas où ça serait la dernière fois.

Bordel qu’il se sent bien à cet instant, comme si c’est précisément là qu’était sa place, dans les bras de Leo. Malo pourrait rester là des heures à embrasser son meilleur ami, mais il faut bien reprendre son souffle à un moment où l’autre. Le brun rompt le baiser, gardant son visage contre celui de son cadet, inspirant et expirant profondément. “Je ne te déteste pas, je ne te détesterais jamais Leo.” Malo se mord la lèvre, le cœur qui bat la chamade. Il aurait envie de lui hurler ses sentiments pour lui, de lui dire qu’il l’aime depuis le premier jour, mais il craint de le voir fuir... encore une fois, et il ne le supporterait pas. “Ne me fui pas, ne fui plus, s’il te plait.” Ses mains toujours en place sur ses hanches, il éloigne un peu son visage du sien, pour pouvoir mieux le regarder. “Je le voulais... les deux fois. Et j’en veux encore plus. Alors toi, me déteste pas.” A son tour de plaquer ses lèvres sur celles de Leo, lui montrant ainsi que pas une seule seconde il lui en a voulu de l’avoir embrasser la semaine passée et qu’il n’a pas envie que ça créé un froid entre eux. “On est quitte comme ça.” Bien sûr qu’il n’a aucune envie que ça s’arrête là. Il aimerait tellement que quelque chose soit possible entre eux. Malo sait très bien qu’à partir d’aujourd’hui, ce sera jamais plus vraiment comme avant, que leur relation évolue ou qu’ils restent seulement amis, ça ne pourra jamais plus être pareil.   

cobain.
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