nom : Cela sonne très british pour quelqu'un qui vient d'un autre pays : Jenkins, nom de famille du paternel, utilisé exclusivement depuis l'arrivée à Londres pour faciliter l'intégration des rejetons de la famille. Perreira, nom de jeune fille de maman qui fût associé par le passé, accolé l'un à l'autre, mais délaissé au profit de la consonance britannique du premier. prénom(s) : Court, simple Malo, héritage du grand-père maternel décédé bien avant la naissance du premier né de la famille. Gabriel en second, jamais utilisé, hommage à l'ange, pour honnorer l'arrivée du bébé miracle que l'on attendait plus. date de naissance et âge : Le cap de la trentaine est passée pour Malo, qui vit cette nouvelle dizaine avec l'insouciance de ses vingt-ans. Il n'a pas peur de vieillir, il prend la vie comme elle vient. Arrivé au monde le 16 juin 1989, c'est dignement qu'il a soufflé ses trente-et-une bougies.  lieu de naissance et nationalité : S'il est né sous le regard bienveillant de la statue du Christ Rédempteur qui surplombe le Corcovado, à Rio de Janeiro au Brésil, pays natal de sa mère, Malo à la chance d'avoir la double nationalité brésilienne et britannique, grâce à son père, citoyen du Royaume-Uni, et le fait qu'il y réside depuis près de vingt ans maintenant. origines : Melting pot de divers horizons, on aime les mélanges dans les familles Jenkins et Perreira. Du sang anglais et russe coule dans ses veines grâce à l'héritage paternel. Du sang brésilien, mexicain et péruvien provenant des origines de sa mère. statut social : Loin d'être immensément riche, Malo n'a jamais vraiment eu à faire attention à l'argent. Ses parents ayant des bons emplois, une bonne situation, il a bénéficié d'un train de vie plus qu'aisé, qui lui a permis à son tour d'avoir un emploi qui lui permet de conserver ce train de vie tout à fait honorable, où il n'a pas à compter le moindre penny. emploi/études : L'enseignement c'est une histoire de famille, de générations en générations. Ses deux parents l'étaient, chacun directeur l'un -maman- d'une école maternelle, l'autre -papa- d'une école primaire et pas la moindre, de l'école privé St Stephen's school, celle-là même où il a fait ses classes et y a rencontré son meilleur ami. Si papa est toujours actif, maman plus âgée est désormais à la retraite, Malo, qui officiait jusqu'alors en tant que instituteur, a été promu directeur de l'école maternelle, privée elle aussi, à la place de sa mère. Métier dont il est très fier, malgré les petits tracas qu'il peut avoir, à cause de l'étroitesse d'esprit de certaines personnes, de certains parents. orientation sexuelle : Loin du cliché de la grande folle qu'on imagine souvent en faisant référence à la communauté gay, Malo est totalement et purement homosexuel, il l'a toujours su au fond de lui et ne s'en est jamais caché. Ce n'est pas un détail qu'il crie sur tous les toits, il se fiche bien de ce que les autres en pense, c'est tout. statut matrimonial : Coeur perdu. Il lui a longtemps appartenu, à lui, à ce meilleur ami, en vain. Douce illusion amer, bercée par la volonté d'y croire. Le Mariage a fait s'envoler le dernier brin d'espoir. Page tournée, page volage, Malo papillonne sans plus jamais avoir eu envie de se poser. Volonté de rester célibataire pour le meilleur et pour le pire, qu'un simple baiser inattendu à remis en question.

Personne très solaire, Malo respire la joie de vivre. Toujours le sourire aux lèvres, il est très sociable, il va facilement vers les autres, n'est pas avare de câlins, très tactile, il a besoin de ce contact avec les autres. Bienveillant, attentionné et généreux, il est très à l'écoute des autres et fait tout son possible pour rendre le quotidien de ses proches le meilleur possible. Bout-en-train, il a toujours le mot pour rire, redonner le sourire, parfois peut-être un peu trop même, trop bavard, trop bruyant, une véritable pipelette. Bien sûr, Malo est loin d'être parfait, son dynamisme cache une certaine impulsivité et aussi gentil qu'il peut l'être, il ne faut pas trop le chercher. Il n'est pas forcément rancunier, il lui arrive de pardonner, de laisser des secondes chances, parfois plus qu'il ne le devrait, mais selon ce qu'on lui fait, il peut être très revanchard aussi. Malo est en général, d'un naturel optimiste, mais pas rêveur, il vit le moment présent et prend la vie comme elle vient. Selon lui, c'est la clé du bonheur. A trop regretter le passé, à trop réfléchir au futur, on en oublie trop souvent de vivre l'instant T et on passe à côté des petits choses qui rendent le quotidien meilleur. Et Malo, lui, a envie de profiter de chaque instant, chaque moment sans se prendre la tête. Si dans son boulot il se montre relativement organisé, il est pourtant plutôt du genre bordélique, sujet de discord dans la famille Jenkins, trait qu'il n'a jamais su changer. Ambitieux également, il a quelques projets en réserve qu'il espère réussir à accomplir.

prénom ou pseudo : just hold on comment tu as connu le forum : pub facebook ton smiley préféré :      pays de résidence: france inventé, pré-lien ou scénario : pré-lien de @Leo Fitzgerald  dernier mot pour la fin : coeur sur vous  

Spoiler:

Ballon au pied, multiples passes avec les copains, c'est l'effervescence dans les rues de la ville, le Brésil est en finale de la Coupe du Monde et Malo, qui vient de fêter ses neuf ans est totalement à fond devant l'évènement. Fan de football depuis sa plus tendre enfance, faisant parti d'un club en passe-temps, et bien qu'il n'est jamais souhaité en faire carrière, est transi devant sa télé lord des matchs, et passe le plus clair de son temps libre à s'inventer la victoire avec ses copains. Le garçon a cette chance de vivre un train de vie élevé comparé à la plupart de ses copains. Ses deux parents ayant de très bons postes, tous deux directeurs d'écoles. Monsieur et madame Jenkins se plie en quatre pour leurs enfants, tellement heureux et reconnaissant de les avoir, ce qui n'était pas gagné. Ils ont bataillé de nombreuses années, sans succès, afin de pouvoir concevoir. Ils commençaient un peu à baisser les bras et à envisager l'adoption, après que plusieurs FIV n'aient pas fonctionné, quand un petit miracle s'est produit. Madame Jenkins se retrouva enceinte sans aucune aide extérieur, Malo pointa le bout de son nez quelques mois plus tard. Un beau bébé en plein santé. Assez croyant, il lui ont ainsi donné pour prénom celui de son grand-père maternel, décédé bien avant sa naissance, sa maman étant persuadée que c'est grâce à lui qui veillait sur eux qu'ils ont pu avoir un enfant. En second prénom, celui d'un ange, pour remercier le ciel d'avoir répondu à leurs prières. Finalement le miracle se reproduisit plus tard. Deux fois. Une fille, deux ans plus tard. Et alors qu'ils pensaient leur petite famille au complet, un troisième enfant vint égayer leur quotidien. Cinq ans après Aurora, un petit garçon vint au monde, madame Jenkins était en pré-ménopause, grossesse difficile, accouchement en avance, le bébé prématuré a quelques difficultés. Les parents voulaient le meilleur pour leur trois anges, et leur permettait tout ce qui était dans leur moyens, sport, activité extra scolaire en tout genre, une éducation de qualité. Malo n'avait pas vraiment conscience du privilège qu'il avait, pour lui tout ça était normal, mais ses parents ont su lui inculquer malgré tout la valeur des choses, évitant d'en faire, lui et ses cadets, des enfants pourris gâtés.

Difficile transition pour ce gamin d'à peine onze ans. Quitter sa famille, ses amis, la chaleur et le soleil de son Brésil natal, pour rejoindre la patrie de son paternel, la grisaille de Londres, il ne s'y fait pas. Certes, arrivé un jour de pluie, le petit garçon souriant tirait la tronche. Rare sont les moments où l'on peut voir Malo boudeur, mais là, il était bien décidé à montrer qu'il n'était pas heureux de ce déménagement. Plusieurs raisons à cela, qui à l'époque, il ne comprenait pas. C'était pour le bien de leurs enfants, et surtout du petit dernier. Leur offrir un meilleur cadre de vie était important pour eux, surtout avec les soucis de santé du plus jeune, il était impératif pour eux de quitter le Brésil. Monsieur Jenkins, eût une opportunité qu'il ne pouvait pas refuser, et qui tombait à pic avec leur volonté de déménager en Europe, devenir le directeur de la très réputée école privée St Stephen's school dans le quartier de Notting Hill à Londres. Cette même école où Malo fait aujourd'hui sa rentrée scolaire. Le système étant différent au Brésil, ils ont choisi pour leurs enfants, de les faire en quelque sorte redoubler une classe, ce n'est pas réellement un redoublement, mais le fait est qu'ici en Angleterre, Malo se retrouve à être avec des enfants ayant un an de moins que lui. Il peste, lui il voulait retrouver ses copains, il voulait pas venir ici. Un grand sourire et une paire de jolis yeux bleus vont lui faire rapidement changer d'avis. Assis pour son premier jour à côté de celui qui deviendra rapidement son meilleur ami, plus encore que n'importe lequel de ses amis laissés derrière lui. Leo. Malo il a le contact facile. Certes il n'est pas content d'être là, mais ce garçon n'y peut rien. Quelques rires et bonbons échangés plus tard, ils ne se quittaient plus. Coup de coeur amical disent les grands, coup de coeur amoureux, Malo le sent au fond de lui. Il n'y connait encore rien en amour, trop jeune pour ça, mais il a toujours su dans son fort intérieur, qu'il est différent, que les filles, ça ne l'intéresse pas.

Il s'est cherché Malo, cherchant surtout à se conforter dans l'idée qu'il est bien homosexuel. Il a essayé Malo de sortir avec une fille, une fois, mais ça été radical, non, vraiment, il n'y a rien faire, elles ne lui font aucun effet. Alors que quand il est avec des garçons, il se sent bien, à l'aise, pas maladroit. Il est plutôt pas mal Malo, il le sait, confiant en lui. Il joue toujours au football et son caractère sociable, facile et amusant le rendent assez populaire au collège puis au lycée. Même son homosexualité n'est pas un frein. A l'aise dans ses baskets, à l'aise avec ce qu'il est, il s'en est jamais caché, enfin sans jamais l'officialiser non plus. C'est juste normal pour lui, il ne ressent pas le besoin, ni l'utilité de dire ouvertement qu'il est gay. Après tout, est-ce qu'un hétéro a besoin d'annoncer à tout son entourage qu'il est hétéro quand arriver la période de l'adolescence ? Non. Peu importe son orientation, elle ne regarde que lui. Malo papillonne, ne s'attache à personne, il est trop raide dingue de son meilleur ami pour construire quoi que ce soit qui que ce soit. Il a déjà voulu lui avouer ce qu'il ressent pour lui, mais le voir avec toutes ces filles lui fait du mal, il sait qu'il n'y aucun espoir pour que les sentiments qu'il a pour lui soient réciproques. Alors Malo, il se force à tourner la page, à essayer d'en aimer d'autres, souvent il s'imagine le visage de Leo à leur place, pour paraître plus sincère. Depuis quelques semaines il a un petit ami, il ne l'a présenté encore à personne vraiment, parce qu'il ne veut pas aller trop vite et qu'il ne sait pas vraiment lui-même s'il l'aime réellement ou pas. Coup de massue pour l'aîné Jenkins, un jour au cinéma, il aperçoit sa petite soeur et son meilleur ami en train de s'embrasser. Son coeur se brise en mille morceaux. Il comprend qu'il doit vraiment arrêté d'espérer. Il s'investit plus dans cette relation qu'il tentait de construire, il le présente à ses proches. Au nouvel an qui suit, cette soirée marquant le passage à une nouvelle année, va marquer un changement pour Malo. Cette nuit là, il n'a pas imaginé le visage de Leo, cette nuit-là, il a dit je t'aime pour la première fois, cette nuit-là, il a senti qu'il était capable d'avancer.

Deux parents professeurs. Deux parents directeurs d'école. Ils sont son modèle. Malo depuis tout petit, n'a jamais eu envie de faire autre chose de sa vie, que de suivre la voie de l'enseignement comme ses parents. Monsieur et Madame Jenkins, n'ont jamais forcé leur aîné à faire le même métier qu'eux, mais ils sont très fiers que ce soit le cas. Plus fiers encore depuis l'année dernière, Malo ayant repris le poste de directeur de l'école maternelle privée, où officiait sa mère avant lui. Ambitieux, il escompte bien pouvoir également reprendre le poste de son père à la St Stephen's school, l'année prochaine, lorsqu'il partira à son tour en retraite. Malo adore les enfants, il est vraiment très à l'aise à leur contact. N'importe qui le voyant dans son métier peut constater que c'est réellement une passion pour lui, qu'il s'y plaît, qu'il aime ce qu'il fait. Cependant, au quotidien, c'est parfois compliqué, plus encore depuis cette année qu'il est directeur. Malo évolue dans un milieu huppé, à l'esprit parfois encore bien trop étriqué sur les moeurs d'aujourd'hui. Un homme homosexuel, s'occupant d'enfant en bas-âge, ça fait grincer des dents. Rien ne le fera capituler, il n'est pas du genre à baisser les bras, pas pour ça, mais il arrive que certains mots, certains message le blesse parfois et arrivent à altérer son moral, lui qui est pourtant d'un naturel optimiste.

Ce qui n'aide pas Malo, c'est l'absence de son meilleur ami. Depuis qu'il est marié à sa soeur, ils se voient beaucoup moins. Le brun n'a pas vraiment compris comment ils en sont arrivés à s'éloigner de la sorte. Il a bien trop besoin de Leo dans sa vie. D'ailleurs, ce n'est pas faute d'avoir essayer de construire de vraies relations, chacune a fini par foirer, parce qu'à chaque fois ses mecs comprenaient qu'ils ne faisaient pas le poids face à Leo. Malo se voilait la face, il ne voulait pas le comprendre, pas l'accepter. Lui il voulait avancer, sachant Leo hétéro, à priori heureux, marié à sa petite soeur. Il a cessé cependant de chercher l'amour avec un grand A, il sait au fond de lui que cet amour c'est Léo, et il sait aussi qu'il ne l'aura jamais. Malo se contente alors de papillonner, de petites histoires parfois, tout en sachant que ça ne durera pas. Il prend ce qu'il y a à prendre de chaque rencontre sans plus rien espérer. S'ils se voient beaucoup moins avec Leo, cela ne veut pas dire qu'ils ne se voient plus. Et il y a quelques mois, quand Aurora décide de quitter Leo et de demander le divorce, après avoir chercher à comprendre auprès d'elle la raison, qu'elle n'a pas voulu lui donner, Malo n'a pas hésité une seconde à aller soutenir son meilleur ami. Une première soirée à tenter de le réconforter et lui remonter le moral. Une seconde passée à rire, Leo n'a jamais su résister aux pitreries de Malo, complicité retrouvée. Une troisième, complices, à l'aise, tactiles, Malo n'a pas vu arriver le baiser, mais il y a répondu sans même y réfléchir. Son corps et son coeur était prêt pour ça depuis leur première rencontre. Baiser fort, violent, passionnel. Puis... plus rien. Leo a fui. Malo est totalement perdu, lui qui pensait son meilleur ami hétéro ne comprend pas son geste. Lui qui pensait avoir tourné la page de ses sentiments pour Léo, les voit revenir comme un boomerang, qui arriverait un peu trop violemment. Cela fait d'autant plus mal que depuis ce baiser échangé, Leo ne lui donne plus aucun signe de vie. Il ignore chacun de ses messages, chacun de ses appels et ça rend totalement dingue Malo, qui aimerait comprendre. Il a besoin de comprendre. Leo, Leo, Leo, il ne pense plus qu'à lui, et n'a été avec aucun autre que lui depuis que Leo l'a embrassé. Leo...